Lorsque l’on est jeune et que l’on entre à peine dans la vie active, la constitution d’un capital pour la retraite n’est pas forcément une priorité. Alors que l’on démarre à peine une carrière professionnelle, tout cela semble encore loin. Les projets d’avenir se portent surtout sur le premier ou deuxième emploi, l’acquisition d’un logement ou l’arrivée éventuelle d’un premier enfant.
Et pourtant, dès que vous commencez à gagner un revenu régulier, vous avez intérêt à souscrire à un 3ème pilier. En effet, plus tôt vous vous constituerez un capital, plus celui-ci sera intéressant au moment où vous en aurez besoin.
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Pourquoi les premier et deuxième pilier ne suffisent-ils pas ?
Le premier pilier (aussi appelé AVS) est constitué de l’assurance vieillesse et survivants et a pour fonction de couvrir les besoins vitaux d’une personne en cas de retraite ou décès d’un proche. L’AVS est obligatoire si vous êtes domicilié en Suisse et/ou que vous exercez une activité lucrative en Suisse. Ce premier pilier est bien souvent insuffisant pour vous permettre de vivre décemment au moment de partir à la retraite.
Le deuxième pilier ou prévoyance professionnelle (aussi appelée LPP) repose sur une épargne individuelle : obligatoire pour tout salarié percevant un revenu annuel supérieur ou égal à CHF 21’510 [chiffre 2022], elle est financée en partie par votre employeur.
Les deux piliers cumulés doivent vous permettre, à l’âge de la retraite, de conserver votre niveau de vie antérieur. Cependant, ils ne dépasseront pas 60% de votre dernier salaire, d’où l’intérêt de vous constituer une épargne complémentaire : c’est là qu’intervient le 3ème pilier qui, lui, est facultatif.
Le 3ème pilier, ou prévoyance vieillesse privée, sert à vous constituer une épargne individuelle dont vous pourrez bénéficier à l’âge de la retraite. Sous certaines conditions, il vous est également possible de retirer cette épargne avant la retraite, par exemple si vous souhaitez l’utiliser pour acheter votre résidence principale.
Pourquoi souscrire à un 3ème pilier si je n’ai encore ni conjoint ni enfant ?
Il ne faut pas voir le 3ème pilier comme une simple assurance-vie même si elle inclut une clause bénéficiaire : c’est avant tout une épargne que vous allez vous constituer tout au long de votre vie.
Ne pas avoir d’enfant à charge est au contraire une bonne raison pour vous constituer une épargne car vos frais étant réduits, vous pouvez en profiter pour investir une partie de votre salaire dans un 3ème pilier.
Puis-je souscrire à un 3e pilier alors que mon salaire de junior est peu élevé ?
A partir du moment où vous touchez un revenu soumis à l’AVS, vous pouvez souscrire à un 3ème pilier. Même si les primes que vous versez sur votre 3ème pilier ne s’élèvent qu’à 100 francs par mois, c’est déjà le début d’une épargne qui deviendra fructueuse. Plus vous commencerez tôt, mieux vous pourrez exploiter la capitalisation d’intérêts qui accompagne le 3ème pilier. Il n’est jamais trop tôt pour se constituer une épargne.
Ai-je intérêt à bloquer mon épargne si j’ai un projet immobilier ?
Vous n’êtes nullement obligé de « bloquer » votre épargne avec le 3ème pilier mais tout dépend de votre projet. Si c’est votre résidence principale que vous prévoyez d’acheter, il vous sera possible de débloquer les fonds de votre 3ème pilier après une année de contrat de 3ème pilier 3a. Pour un autre type de projet (un investissement locatif par exemple), le 3ème pilier 3a (dit “lié”) ne vous autorisera pas à retirer les fonds de manière anticipée : il peut donc être plus judicieux de souscrire à un 3ème pilier 3b (dit “libre”) qui vous permettra de retirer votre argent lorsque vous le souhaiterez après trois ans de contrat.
Suis-je sûr que l’argent que je verse maintenant sera disponible à ma retraite ?
La situation financière mondiale étant fluctuante, il est légitime de se poser des questions quant au devenir de votre épargne. Heureusement, le 3ème pilier est garanti par l’état par le biais de la FINMA (autorité fédérale de surveillance des marchés financiers) qui fixe un taux technique, ou taux d’intérêt garanti minimum, pour tout contrat de 3ème pilier. Elle impose également aux établissements proposant le 3ème pilier d’avoir les réserves nécessaires pour proposer ce type de produit. Vous pouvez donc être sûr que votre épargne 3ème pilier restera bien à l’abri jusqu’à votre retraite.
Je suis un jeune frontalier, puis-je ouvrir un 3ème pilier ?
Oui, les frontaliers peuvent tout à fait ouvrir un 3ème pilier 3a (le 3ème pilier 3b étant réservé aux résidents suisses) même s’il est vrai que certaines sociétés d’assurance ne veulent plus ouvrir de contrats 3ème pilier pour les frontaliers. L’ouverture d’un 3ème pilier 3a peut s’avérer très avantageux pour un frontalier dans la mesure où il vous permet d’obtenir une déduction fiscale sur vos revenus suisses. N’hésitez pas à nous contacter pour bénéficier d’informations fiables sur le 3ème pilier pour les frontaliers.
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