Le 3ème pilier sert à protéger ses proches (et se protéger soi-même)
Le 3ème pilier, s’il est souscrit auprès d’une compagnie d’assurance, représente bien plus qu’une épargne.
En effet, on ne peut pas savoir de quoi demain sera fait. Que se passera-t-il si vous vous retrouvez demain en incapacité de travailler ? Si vous venez à décéder, vos proches seront-ils protégés ?
Grâce au 3ème pilier souscrit auprès d’une compagnie d’assurance :
- Vous bénéficiez d’une prestation en cas d’incapacité de gain : après un certain délai, c’est la compagnie d’assurance qui paie la prime à votre place.
- En cas de décès, les bénéficiaires touchent un capital fixé dès le départ et ce, même si toutes les primes n’ont pas toutes été versées au moment du décès
- Vous bénéficiez d’un capital garanti au moment de la retraite auquel peuvent s’ajouter des excédents éventuels.
Le 3ème pilier, un capital garanti
Il faut savoir que même en cas de crise économique, le capital de votre 3ème pilier est garanti. En effet, le 3ème pilier est un produit encadré et réglementé par la La FINMA (l’autorité fédérale de surveillance des marchés financier), ce qui le rend particulièrement sûr.
De plus, le 3ème pilier vous permet d’épargner en francs suisses, une valeur refuge historiquement solide.
(A noter qu’il est également possible d’ouvrir un 3ème pilier en euros pour les frontaliers qui souhaitent épargner dans cette devise.)
Pour en savoir plus, nous vous invitons à visiter notre page Pourquoi le 3e pilier est-il garanti ?
Vais-je pouvoir bénéficier d’une déduction fiscale sur mon 3ème pilier ?
Depuis le 1er janvier 2021, le travailleur frontalier ne peut plus souscrire un 3ème pilier comme il le souhaite. Il perd donc l’avantage de pouvoir déduire fiscalement ses versements et ainsi diminuer le montant de ses impôts tous les ans.
Mais toutes les règles ont leurs exceptions : ainsi, un frontalier peut obtenir le statut de quasi-résident, et bénéficier à nouveau des avantages offerts par le 3e pilier. Mais attention : ce statut répond à certaines règles et se durcit d’années en années.
Puis-je bénéficier du statut de quasi-résident ?
Pour accéder au statut de quasi-résident suisse (autrement dit TOU), il est nécessaire que 90% des revenus mondiaux du foyer soient imposés en Suisse. Cela ne concerne donc pas tous les frontaliers, nombreux étant ceux dont le conjoint travaille en France. A noter que les revenus n’incluent pas que les salaires mais également les autres revenus (revenus locatifs ou de placement divers).
De plus, en Suisse Romande, seuls les cantons de Genève et de Fribourg octroient ce statut, les autres cantons n’étant pas concernés par l’imposition à la source.
Si vous rentrez dans les critères de définition du quasi-résident, sachez que la demande de rectification doit se faire avant le 15 mars de de l’année suivant la période concernée.
Les réglementations concernant les frontaliers évoluent très vite. A l’heure actuelle, deux compagnies d’assurance proposent encore un 3ème pilier aux frontaliers… mais pour combien de temps ? Il est fort probable que le 3ème pilier soit bientôt réservé aux résidents suisses uniquement.
Alors n’attendez plus ! N’hésitez pas à nous contacter pour comparer les offres de 3ème pilier pour frontaliers.
Frontalier indépendant ou retraité, quelle est votre fiscalité ?
Vous êtes un indépendant qui exerce son activité en Suisse mais domicilié en France : Vous êtes donc imposé en Suisse.
Vous êtes retraité de nationalité suisse et vous habitez en France. Vous touchez une rente d’une caisse de pension de droit public, celle-ci est imposée à la source. Par contre la rente AVS sera imposée en France.
Vous êtes retraité frontalier et vous touchez une rente AVS et/ou une rente d’une caisse de pension LPP, vous êtes imposé en France.